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Le Malade imaginaire
de Molière
Pocket, 2012, 124 p. (Classiques)
Trop d'agitation : Argan n'arrive même plus à s'écouter souffrir, un comble ! Pourtant, il a toutes les maladies du monde. Vous ne le croyez pas ? Regardez-le gémir et s'apitoyer sur son corps. On revêtirait volontiers le costume du docteur si cela pouvait le soulager de ses maux : qu'importe la science, du moment qu'il trouve à se rassurer! Bien sûr, dans sa maison, personne ne le prend véritablement au sérieux : sa femme ne songe qu'à le berner, sa servante à le railler et sa fille à aimer un homme qui n'est même pas médecin... Pour être malade imaginaire, on n'en a pas moins sa dignité. Tous des ingrats!
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