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La Cantatrice chauve, suivi de La Leçon
de Eugène Ionesco
Gallimard, 1954, 150 p. ; 18 cm (Folio)
La Cantatrice chauve : dans les environs de Londres, les Smith reçoivent les Martin. La conversation s'enlise dans l'anecdote et la banalité. Par trois fois, un coup de sonnette retentit sans que jamais personne ne se présente à la porte. Dans ce lieu clos où les mots tournent en rond, le dialogue continue de dérailler sur la pente comique de l'insignifiance et de l'absurde. La leçon : un professeur et son élève se dressent face à face dans un absurde acharnement à enseigner et à ne pas entendre. Après un cours d'arithmétique qui a mal tourné, l'enseigant, de plus en plus agressif et dominateur, s'évertue à initier la jeune fille aux secrets de la "philologie linguistique". Exaspéré, le maître finira par la tuer...
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