Discours de la servitude volontaire
de Etienne de La Boétie Mille et une nuits, 2021, 59 p. Le renom d'Etienne de La Boétie s'attache à un écrit composé " en sa première jeunesse ", " à l'honneur de la liberté contre les tyrans ". Dans le branle-bas de combat qui secouait le dernier quart du XVIe siècle, le célèbre libelle, par la volonté polémique des éditeurs, fut rebaptisé " le Contr'Un ". Aux périodes troubles de l'histoire de France et, en particulier, chaque fois que la nation se dressait contre l'autorité souveraine, il fut utilisé comme appel à la sédition. La résistance à la misère et à l'oppression ne passe pas, pour La Boétie, par la violence et le meurtre. La servitude des peuples est volontaire ; ce sont eux qui " se coupent la gorge " et qui, en acceptant le joug, dénaturent la nature humaine, pétrie de franchise et de liberté. Les hommes échapperont donc à leur horrible sujétion en reconquérant leur vérité première, leur " nature franche ". De cette restauration dépend la grande péripétie de la vie politique qui, dans une perspective contractualiste, fera de l'homme, et non plus de Dieu ou de ses lieutenants, le seul maître d'oeuvre du monde politique. |
La Boétie Etienne de.
Discours de la servitude volontaire.
Mille et une nuits, 2021, 59 p.
Titre : | Discours de la servitude volontaire |
Auteurs : | Etienne de La Boétie, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Mille et une nuits, 2021 |
ISBN/ISSN : | 978-2-7555-0785-0 |
Format : | 59 p. / 15 cm |
Langues: | Français |
Résumé : | Le renom d'Etienne de La Boétie s'attache à un écrit composé " en sa première jeunesse ", " à l'honneur de la liberté contre les tyrans ". Dans le branle-bas de combat qui secouait le dernier quart du XVIe siècle, le célèbre libelle, par la volonté polémique des éditeurs, fut rebaptisé " le Contr'Un ". Aux périodes troubles de l'histoire de France et, en particulier, chaque fois que la nation se dressait contre l'autorité souveraine, il fut utilisé comme appel à la sédition. La résistance à la misère et à l'oppression ne passe pas, pour La Boétie, par la violence et le meurtre. La servitude des peuples est volontaire ; ce sont eux qui " se coupent la gorge " et qui, en acceptant le joug, dénaturent la nature humaine, pétrie de franchise et de liberté. Les hommes échapperont donc à leur horrible sujétion en reconquérant leur vérité première, leur " nature franche ". De cette restauration dépend la grande péripétie de la vie politique qui, dans une perspective contractualiste, fera de l'homme, et non plus de Dieu ou de ses lieutenants, le seul maître d'oeuvre du monde politique. |
Nature du document : | fiction |
Genre : | roman |
Thème de fiction : | liberté/politique |
Niveau : | lycée |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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R BOE | Fiction | CDI | 017019 | Disponible |